Aux grands maux, les faux remèdes

Sous prétexte d’économies, deux amendements votés fin octobre dans le cadre du budget 2026 visent à autoriser le télétravail à la place d’un arrêt maladie. Sous des airs de bon sens au service de l’intérêt général, cette logique gestionnaire fait de la santé un instrument de rigueur budgétaire.

Aux grands maux, les faux remèdes
Photo by National Cancer Institute / Unsplash
« Si on faisait l’équilibre de tous les coûts induits par des économies de coûts, on s’apercevrait qu’on fait de la très mauvaise économie. » - Pierre Bourdieu dans le documentaire La sociologie est un sport de combat, 2001.

Vendredi 31 octobre, à huis clos, la commission des affaires sociales a voté deux amendements autorisant, à titre expérimental, la « prescription de télétravail » à la place d’un arrêt maladie lorsque l’état de santé le permet et que le poste s’y prête.
L’objectif affiché est double et se veut « pragmatique » : prévenir la professionnelle en offrant une alternative au « tout ou rien » de l’arrêt et contenir la progression des indemnités journalières.
Dans l’argumentaire des auteurs, le télétravail prescrit permettrait en effet de maintenir le lien au collectif, de lutter contre l’absentéisme « évitable » et de réduire la charge pour l’assurance maladie.

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