Depuis plusieurs années, les éoliennes en mer sont présentées par les gouvernements successifs et par certains lobbies comme une solution miracle pour assurer la « transition énergétique ». L’image est séduisante : de grandes turbines blanches, alignées au large, tournant au gré du vent pour fournir une énergie propre, durable, respectueuse de l’environnement. Mais la réalité est tout autre, et elle mérite d’être rappelée.
Un impact paysager et environnemental sous-estimé
D’abord, un constat simple : les éoliennes en mer sont d’une laideur sans nom. Installées au large des côtes, elles défigurent les paysages maritimes, bouleversent l’horizon, impactent le tourisme côtier et suscitent un rejet légitime des populations locales.
Mais l’enjeu est plus grave encore. Contrairement au discours officiel, les éoliennes marines ne sont pas neutres sur le plan écologique. Un rapport récent de l’Ifremer a mis en évidence que les parcs éoliens en mer polluent les milieux marins :
- les matériaux utilisés pour les fondations et les câbles libèrent des métaux lourds (cuivre, zinc, aluminium) dans les écosystèmes sous-marins ;
- les câbles électriques à haute tension génèrent des champs électromagnétiques susceptibles de perturber les poissons migrateurs et la faune benthique ;
- le béton et les revêtements utilisés dans les structures se dégradent au fil du temps et relâchent des particules dans l’eau ;
- la phase de construction elle-même est dévastatrice : battage des pieux, dragage des fonds, sédiments remis en suspension, destruction des habitats.
Autrement dit : au nom d’une écologie « verte », on fragilise en réalité la biodiversité marine et on introduit une pollution chimique et physique durable dans les océans.
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