Cinquante ans après sa sortie, Barry Lyndon demeure un chef-d’œuvre intemporel. Stanley Kubrick y célèbre la splendeur d’un monde finissant, l’Europe de l’avant-modernité, et la tragique beauté de la condition humaine, avec une grâce inégalée. Un des plus grands films du cinéma mondial.
Au nom de valeurs qu’elle prétend défendre, l’Union européenne piétine l’héritage juridique et politique de l’Europe. La démocratie ne peut survivre à l’abandon du droit. En remplaçant la justice par la décision administrative, l’Union Européenne installe l’arbitraire comme mode de gouvernement.
Alors que les États-Unis assument une stratégie de confrontation avec l’UE, la France prolonge sa dépendance à Palantir pour son renseignement intérieur. Un choix lourd de conséquences, révélateur d’un abandon total de souveraineté.
Fact-Checking : Sanctions contre la Russie : peut-on vraiment parler de « sanctions internationales » ?
De nombreux médias parlent de « sanctions internationales » contre la Russie. Or, il n’en existe pas. Seule une cinquantaine de pays, menés par l’UE et ses alliés, appliquent des sanctions, loin d’un consensus mondial.
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, les médias occidentaux parlent souvent de « sanctions internationales ». Ce terme fait référence aux mesures économiques, financières et commerciales prises contre la Russie, principalement pour limiter ses revenus issus de l’énergie. Cependant, même si cette expression est couramment utilisée à la télévision et dans la presse, il n’est pas certain qu’elle reflète une réalité juridique et politique. En réalité, la situation est plus complexe qu’il n’y paraît.
Il est important de préciser ce que veut dire « sanctions internationales ». En principe, ce sont des mesures prises par des organisations multilatérales reconnues comme l’ONU ou l’OMC, où presque tous les pays du monde sont représentés. Mais aujourd’hui, il n’y a aucune sanction contre la Russie décidée par les Nations unies. La Russie, qui est membre permanent du Conseil de sécurité, peut utiliser son droit de veto et empêcher une telle décision. Les sanctions évoquées dans les médias sont donc en réalité des sanctions unilatérales, décidées par un groupe de pays coordonnés, principalement l’Union européenne, les États-Unis et le G7.
Utiliser le mot « international » porte donc à confusion. On pourrait penser qu’il existe un accord mondial pour sanctionner la Russie, alors qu’en réalité, seuls certains pays ont pris ces mesures. Employer ce terme donne une image trompeuse au public.
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Au nom de valeurs qu’elle prétend défendre, l’Union européenne piétine l’héritage juridique et politique de l’Europe. La démocratie ne peut survivre à l’abandon du droit. En remplaçant la justice par la décision administrative, l’Union Européenne installe l’arbitraire comme mode de gouvernement.
Alors que les États-Unis assument une stratégie de confrontation avec l’UE, la France prolonge sa dépendance à Palantir pour son renseignement intérieur. Un choix lourd de conséquences, révélateur d’un abandon total de souveraineté.
En décidant la saisie illimitée des avoirs russes, l’Union européenne a brisé le fondement sur lequel repose toute monnaie depuis toujours : la confiance. Une rupture avec la logique même du contrat, aux conséquences durables, qui affaiblira profondément l’Europe et menace l’épargne de tous.
Donald Trump a imposé des sanctions, menacé et exercé une pression économique sur le Brésil. Lula n’a rien lâché. Au final, Washington a reculé sans obtenir de concessions. Cela montre clairement qu’avec les États-Unis, seule une politique ferme et souveraine fonctionne.
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