On l’annonçait comme un trophée de guerre économique : le Boracay, navire de la flotte fantôme russe, devait incarner la fermeté européenne. Résultat : une garde à vue, une convocation à Brest et un tanker qui file vers l’Inde. Tout ça pour ça.
De nombreux médias parlent de « sanctions internationales » contre la Russie. Or, il n’en existe pas. Seule une cinquantaine de pays, menés par l’UE et ses alliés, appliquent des sanctions, loin d’un consensus mondial.
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Fact-Checking : Sanctions contre la Russie : peut-on vraiment parler de « sanctions internationales » ?
De nombreux médias parlent de « sanctions internationales » contre la Russie. Or, il n’en existe pas. Seule une cinquantaine de pays, menés par l’UE et ses alliés, appliquent des sanctions, loin d’un consensus mondial.
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, les médias occidentaux parlent souvent de « sanctions internationales ». Ce terme fait référence aux mesures économiques, financières et commerciales prises contre la Russie, principalement pour limiter ses revenus issus de l’énergie. Cependant, même si cette expression est couramment utilisée à la télévision et dans la presse, il n’est pas certain qu’elle reflète une réalité juridique et politique. En réalité, la situation est plus complexe qu’il n’y paraît.
Il est important de préciser ce que veut dire « sanctions internationales ». En principe, ce sont des mesures prises par des organisations multilatérales reconnues comme l’ONU ou l’OMC, où presque tous les pays du monde sont représentés. Mais aujourd’hui, il n’y a aucune sanction contre la Russie décidée par les Nations unies. La Russie, qui est membre permanent du Conseil de sécurité, peut utiliser son droit de veto et empêcher une telle décision. Les sanctions évoquées dans les médias sont donc en réalité des sanctions unilatérales, décidées par un groupe de pays coordonnés, principalement l’Union européenne, les États-Unis et le G7.
Utiliser le mot « international » porte donc à confusion. On pourrait penser qu’il existe un accord mondial pour sanctionner la Russie, alors qu’en réalité, seuls certains pays ont pris ces mesures. Employer ce terme donne une image trompeuse au public.
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