Cinquante ans après sa sortie, Barry Lyndon demeure un chef-d’œuvre intemporel. Stanley Kubrick y célèbre la splendeur d’un monde finissant, l’Europe de l’avant-modernité, et la tragique beauté de la condition humaine, avec une grâce inégalée. Un des plus grands films du cinéma mondial.
Au nom de valeurs qu’elle prétend défendre, l’Union européenne piétine l’héritage juridique et politique de l’Europe. La démocratie ne peut survivre à l’abandon du droit. En remplaçant la justice par la décision administrative, l’Union Européenne installe l’arbitraire comme mode de gouvernement.
Alors que les États-Unis assument une stratégie de confrontation avec l’UE, la France prolonge sa dépendance à Palantir pour son renseignement intérieur. Un choix lourd de conséquences, révélateur d’un abandon total de souveraineté.
Les Nobel de la discorde : quand le prix de la paix récompense la guerre
De Roosevelt à Obama, de Kissinger à Abiy Ahmed, l’histoire du Nobel de la paix regorge de choix controversés. Derrière les discours d’union des peuples se cachent souvent calculs géopolitiques, intérêts stratégiques et conflits à peine apaisés.
L’attribution du prix Nobel de la paix 2025 à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado a relancé le débat sur la signification de cette distinction. Certains la voient comme un symbole de courage démocratique face au chavisme, tandis que d’autres soulignent sa position économique très libérale et son alignement politique avec Washington. Pour ses opposants, ce prix ressemble plus à un geste diplomatique contre Caracas qu’à une reconnaissance d’un effort de paix.
Cette tension entre idéalisme affiché et intérêts géopolitiques existe depuis longtemps. Depuis plus de cent ans, le Nobel de la paix oscille entre de vrais hommages au désarmement et des choix très politiques. Son histoire est marquée par des paradoxes, où la paix est parfois évoquée après coup ou annoncée dans un contexte de conflit.
Theodore Roosevelt, ou l’art de faire la paix à coups de canon
En 1906, le Comité Nobel distingue pour la première fois un chef d’État en exercice : le président américain Theodore Roosevelt. Officiellement, il est salué pour avoir facilité la fin de la guerre russo-japonaise en organisant les pourparlers de Portsmouth, signés un an plus tôt. Les chancelleries louent un président capable de rapprocher deux empires en conflit. À Washington, la presse salue un “triomphe de la diplomatie américaine”, preuve que les États-Unis, jusque-là perçus comme une puissance provinciale, entrent dans le concert des nations civilisées.
Roosevelt accueille cette reconnaissance avec satisfaction. Dans ses discours, il se présente comme un médiateur pragmatique, un homme d’action convaincu que l’ordre mondial doit s’appuyer sur la force encadrée par la loi. Mais derrière cette image de conciliateur, il reste un impérialiste affirmé. Héros de la guerre hispano-américaine, acteur de la prise de Cuba et de l’annexion des Philippines, il avait déjà montré sa foi dans la vertu civilisatrice des armes. Une fois président, il applique sa doctrine préférée : il parle calmement tout en gardant une position de force. Il multiplie aussi les interventions en Amérique centrale et aux Caraïbes, et soutient la sécession du Panama pour permettre la construction du canal sous contrôle américain.
Lire l’article en intégralité
Sur Fréquence Populaire, il n’y a pas de mur payant (paywall) :
tous nos articles sont accessibles gratuitement.
Nous vous demandons simplement de créer un compte gratuit avec votre adresse e-mail.
Cela nous permet de :
– vous prévenir de nos nouvelles enquêtes, émissions et articles,
– éviter la publicité et tout pistage intrusif,
– mieux comprendre combien de personnes nous lisent réellement.
Contribuer financièrement est facultatif : vous pouvez lire l’article sans payer.
Mais si vous le pouvez, votre soutien nous aide à faire vivre un média libre et indépendant.
Cinquante ans après sa sortie, Barry Lyndon demeure un chef-d’œuvre intemporel. Stanley Kubrick y célèbre la splendeur d’un monde finissant, l’Europe de l’avant-modernité, et la tragique beauté de la condition humaine, avec une grâce inégalée. Un des plus grands films du cinéma mondial.
Dans un silence presque total, la France est entrée dans une phase de déclin démographique. Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès dépasse celui des naissances. Un tournant lourd de conséquences que les responsables politiques préfèrent ne pas regarder en face.
Donald Trump a imposé des sanctions, menacé et exercé une pression économique sur le Brésil. Lula n’a rien lâché. Au final, Washington a reculé sans obtenir de concessions. Cela montre clairement qu’avec les États-Unis, seule une politique ferme et souveraine fonctionne.
Un simple touriste en casquette “Marseille” transformé en tueur de la Légion par Candace Owens et ses soutiens : voici la “French Connection” version complotiste. On démonte point par point une histoire qui s’effondre dès qu’on la regarde en face.
Recevez chaque semaine nos analyses, enquêtes et vidéos directement dans votre boîte mail.
Vous pouvez soutenir Fréquence Populaire en souscrivant à l’une de nos
formules de soutien ou par un don ponctuel ou mensuel,
en fonction de votre préférence.
Fréquence Populaire est portée par une SCIC. Selon votre situation fiscale,
vos soutiens peuvent ouvrir droit à une réduction d’impôt sur le revenu.
Renseignez-vous auprès de l’administration fiscale.