Reims, Tourcoing : le choc des violences contre la police

Deux agressions en quelques jours ont relancé la colère policière et la question de la réponse judiciaire face à une violence qui semble se banaliser.

Reims, Tourcoing : le choc des violences contre la police
Photo by Paul MARSAN / Unsplash
« S’en prendre aux forces de l’ordre, c’est s’en prendre à tous les citoyens et à la République » - propos d'un policier en colère souhaitant rester anonyme.

Les images de policiers agressés violement, hors service ou en intervention, nous renvoient à une réalité qui heurte : la violence contre celles et ceux qui assurent l’ordre public n’est pas seulement une agression contre des individus, c’est une attaque contre l’autorité de la loi et — au sens large — contre la République elle-même. Les faits récents de Reims et de Tourcoing illustrent cette rupture : ils sont à la fois symptomatiques d’un climat social dégradé et d’un rapport de confiance profondément altéré entre une partie de la population et l’institution policière.

Les faits tels qu’ils ont été établis

Le 13 septembre 2025, sept policiers, hors service et en civil, ont été pris à partie en plein centre-ville de Reims alors qu’ils se rendaient à un pot de départ. Selon le procureur, ils ont été « lynchés » par une dizaine de personnes et frappés « avec une violence extrême ». Deux personnes ont été interpellées et mises en examen ; l’enquête se poursuit et d’autres interpellations sont envisagées.

Deux jours plus tôt, à Tourcoing, un policier de la brigade anticriminalité (BAC), intervenant pour un vol de trottinette, a été violemment agressé — la scène a été filmée et largement diffusée - ce qui en soi est un des problèmes de notre époque : atteindre un petit moment de « gloire », un moment Warhol, coûte que coûte, mêmes par la bêtise et la violence. Cinq personnes ont été mises en examen ; dans les jours qui ont suivi, plusieurs des mis en cause ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, puis tous, suscitant l’indignation des syndicats de police et la décision du parquet d’interjeter appel.

Ces éléments factuels — la nature très violente des agressions, la diffusion des images, puis la libération partielle des suspects — sont au cœur de l’émotion et de la contestation qui ont suivi dans la police et au-delà.

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