La France s’est laissée enfermer dans des dogmes — rentabilité immédiate, culte de l’export, abandon de ses actifs stratégiques — qui ont sapé sa puissance industrielle. Retrouver l’audace du TGV, d’Airbus, du nucléaire ou du Concorde exige de briser ces mythes et de penser enfin souveraineté.
Brandt n’a pas sombré : une bande au pouvoir l’a liquidé. Une SCOP viable existait, les salariés étaient prêts, l’État pouvait agir. Il n’a rien fait. Le TAE a exécuté, Macron et sa bande ont fourni l’arme. Brandt est le premier cadavre d’une réforme meurtrière.
Séparer pour unir : la loi de 1905 a posé les fondations d’une République universelle, où chacun peut croire ou ne pas croire sans craindre l’oppression. La laïcité demeure aujourd’hui notre meilleur rempart contre les fanatismes, un pilier vital de notre démocratie.
Brandt n’a pas sombré : une bande au pouvoir l’a liquidé. Une SCOP viable existait, les salariés étaient prêts, l’État pouvait agir. Il n’a rien fait. Le TAE a exécuté, Macron et sa bande ont fourni l’arme. Brandt est le premier cadavre d’une réforme meurtrière.
Brandt liquidé : une réforme assassine, un État complice
Brandt n’a pas été vaincu par le marché, ni par la concurrence asiatique, ni par l’absence de repreneurs. Brandt a été exécuté par une réforme judiciaire aberrante, par le Tribunal des activités économiques (TAE) et par un État qui, sous prétexte de modernisation, a laissé disparaître l’un des derniers fleurons industriels français. En quelques minutes, 700 emplois, un siècle de savoir-faire et l’un des symboles majeurs du « Made in France » ont disparu. Et pour quoi ? Pour satisfaire une réforme technocratique qui n’aurait jamais dû exister.
Soyons clairs : Brandt pouvait être sauvé. Une offre existait, portée par une SCOP solide, soutenue par les salariés, les collectivités et même par des engagements publics. Un tribunal de commerce classique aurait accordé un délai de quelques jours ou semaines pour finaliser les garanties, comme cela se fait habituellement pour éviter de sacrifier des entreprises viables. Mais le TAE, une juridiction nouvelle et déconnectée de la réalité économique, a choisi la solution la plus simple : liquider.
On nous dit que les banques n’ont pas suivi. C’est un mensonge facile. L’État dispose de banques publiques — la Caisse des dépôts et Bpifrance —, d’outils de garantie et d’instruments financiers puissants. Il aurait pu les utiliser. Il ne l’a pas fait. C’est ce choix, ce refus d’agir, qui a rendu la liquidation possible.
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