« Les auteurs de science-fiction prévoient l'inévitable, et bien que les problèmes et les catastrophes puissent être inévitables, les solutions, elles, ne le sont pas. » - Isaac Asimov.
Confisquer les avoirs russes pour financer Kiev ? Derrière ce qui semble une solution simple, ou vendue comme telle à l'opinion publique, un chaos juridique, financier et géopolitique se prépare, lequel est lui masqué aux regards du peuple. Euroclear, la Banque Centrale Européenne (BCE) et experts alertent : l'Union européenne (UE) joue avec le feu et surtout avec la viabilité de la zone euro et donc de l'ensemble de l'économie européenne.
Tout se passe étrangement, comme si Macron, von der Leyen, Starmer, Merz jouaient le jeu de la Russie, décisions ineptes après choix discutables. Le mythe d’un « prêt sans risque » à l’Ukraine dissimule une réalité brutale : l’Europe fait peser la facture de la guerre sur ses peuples, tout en menaçant sa propre stabilité financière.
Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et de tous les européistes atlantistes viennent d'avoir une nouvelle idée fulgurante. Avec le sourire assuré de ceux qui ne paient jamais les conséquences de leurs décisions, ils déclarent avec que le Mécanisme Européen de Stabilité – le MES, ce totem de l’orthodoxie budgétaire qui fut conçu pour « sauver » les États en les écrasant sous la cure d’austérité – serait désormais mis au service… de l’achat d’armes américaines pour l’Ukraine. Et cela, alors même que l’Europe s’enfonce dans la stagnation économique, que la zone euro frôle la récession technique, que les classes populaires se débattent dans l’explosion du coût de la vie, et que les États sont déjà étranglés par la dette.
On nous dit, la bouche en cœur, que 140 milliards d’euros doivent être trouvés pour financer la poursuite d’une guerre que l’on refuse d’évaluer à l’aune du réel, tant militaire qu'économique. 140 milliards ! Pour une seule année... une paille. Qu’importe que les hôpitaux ferment, que les écoles manquent de professeurs, que les infrastructures vieillissent : la guerre, nous assure-t-on, n’attend pas. La guerre exige toujours plus. La guerre exige des sacrifices. Et bien sûr, jamais ceux des décideurs, toujours ceux des peuples.
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