Cinquante ans après sa sortie, Barry Lyndon demeure un chef-d’œuvre intemporel. Stanley Kubrick y célèbre la splendeur d’un monde finissant, l’Europe de l’avant-modernité, et la tragique beauté de la condition humaine, avec une grâce inégalée. Un des plus grands films du cinéma mondial.
Au nom de valeurs qu’elle prétend défendre, l’Union européenne piétine l’héritage juridique et politique de l’Europe. La démocratie ne peut survivre à l’abandon du droit. En remplaçant la justice par la décision administrative, l’Union Européenne installe l’arbitraire comme mode de gouvernement.
Alors que les États-Unis assument une stratégie de confrontation avec l’UE, la France prolonge sa dépendance à Palantir pour son renseignement intérieur. Un choix lourd de conséquences, révélateur d’un abandon total de souveraineté.
Entretien – Ursula Asta : “La victoire de Milei révèle avant tout l’absence d’alternative politique crédible”
Javier Milei sort renforcé des législatives, mais dans une Argentine fracturée, marquée par l’abstention, la crise sociale et la tutelle de Washington. Ursula Asta décrypte les vrais enjeux de ce scrutin sous tension.
Deux ans après l’arrivée de Javier Milei à la présidence, l’Argentine vient de tenir des élections législatives de mi-mandat marquantes. La coalition au pouvoir, La Libertad Avanza, a obtenu un peu plus de 40 % des voix et a renforcé sa présence au Congrès, passant de 37 à 80 députés et gagnant plusieurs sièges au Sénat. Mais cette progression s’est accompagnée d’une forte abstention : seulement 67 % de participation, le taux le plus bas depuis le retour de la démocratie en 1983, alors que le vote est obligatoire dans le pays.
Derrière ce qui ressemble à une victoire se trouve une crise de représentation profonde. Le désenchantement politique grandit, le péronisme s’effondre, la société se divise et l’économie s’affaiblit. En 2025, l’Argentine fait face aux ajustements du FMI, aux plans de sauvetage venus de Washington et à une dollarisation croissante. Le discours « anti-casta » de Milei, présenté comme une rupture, maintient en fait la dépendance du pays envers les grandes puissances financières et l’influence américaine, tout en renforçant un modèle néolibéral strict où l’État social disparaît peu à peu.
Pour mieux comprendre la situation, Fréquence Populaire a échangé avec Ursula Asta. Journaliste et spécialiste en communication et criminologie, elle observe depuis longtemps les évolutions politiques et sociales du pays. Déjà venue dans notre émission Dialogue d’Experts pour parler des débuts du gouvernement Milei, elle nous aide cette fois à éclairer le sens politique de ce scrutin, les raisons de la baisse de participation et les effets concrets de la nouvelle répartition du pouvoir en Argentine.
PG — Pedro Guanaes : Javier Milei a remporté les élections législatives de mi-mandat, mais avec une participation historiquement basse : à peine plus de 67 % dans un pays où le vote est obligatoire. À quoi attribuez-vous ce niveau d’abstention ?
UA — Ursula Asta : Javier Milei a gagné les élections législatives nationales, les élections de mi-mandat en Argentine. Sa force politique a obtenu, à l’échelle nationale, plus de 40 % des voix, ce qui lui permet d’ajouter des députés à la Chambre des députés et des sénateurs à la Chambre des sénateurs, dans le cadre de cette élection qui renouvelle partiellement le Congrès argentin.
Lire l’article en intégralité
Sur Fréquence Populaire, il n’y a pas de mur payant (paywall) :
tous nos articles sont accessibles gratuitement.
Nous vous demandons simplement de créer un compte gratuit avec votre adresse e-mail.
Cela nous permet de :
– vous prévenir de nos nouvelles enquêtes, émissions et articles,
– éviter la publicité et tout pistage intrusif,
– mieux comprendre combien de personnes nous lisent réellement.
Contribuer financièrement est facultatif : vous pouvez lire l’article sans payer.
Mais si vous le pouvez, votre soutien nous aide à faire vivre un média libre et indépendant.
Dans un silence presque total, la France est entrée dans une phase de déclin démographique. Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès dépasse celui des naissances. Un tournant lourd de conséquences que les responsables politiques préfèrent ne pas regarder en face.
Donald Trump a imposé des sanctions, menacé et exercé une pression économique sur le Brésil. Lula n’a rien lâché. Au final, Washington a reculé sans obtenir de concessions. Cela montre clairement qu’avec les États-Unis, seule une politique ferme et souveraine fonctionne.
La France s’est laissée enfermer dans des dogmes — rentabilité immédiate, culte de l’export, abandon de ses actifs stratégiques — qui ont sapé sa puissance industrielle. Retrouver l’audace du TGV, d’Airbus, du nucléaire ou du Concorde exige de briser ces mythes et de penser enfin souveraineté.
Brandt n’a pas sombré : une bande au pouvoir l’a liquidé. Une SCOP viable existait, les salariés étaient prêts, l’État pouvait agir. Il n’a rien fait. Le TAE a exécuté, Macron et sa bande ont fourni l’arme. Brandt est le premier cadavre d’une réforme meurtrière.
Recevez chaque semaine nos analyses, enquêtes et vidéos directement dans votre boîte mail.
Vous pouvez soutenir Fréquence Populaire en souscrivant à l’une de nos
formules de soutien ou par un don ponctuel ou mensuel,
en fonction de votre préférence.
Fréquence Populaire est portée par une SCIC. Selon votre situation fiscale,
vos soutiens peuvent ouvrir droit à une réduction d’impôt sur le revenu.
Renseignez-vous auprès de l’administration fiscale.