L’affaire du pétrolier Boracay restera comme une démonstration éclatante de la confusion stratégique et juridique qui règne dans les chancelleries européennes. Arraisonné avec fracas par la marine française, suspecté de tous les maux – jusqu’à servir de plateforme au lancement de drones au-dessus de l’aéroport de Copenhague –, le navire a finalement repris sa route vers le canal de Suez, sans qu’aucune des accusations martelées tambour battant n’ait résisté à l’examen.
Le récit des faits
Le pétrolier Boracay, tanker de 244 mètres de la « flotte fantôme » russe battant pavillon du Bénin, a quitté le port russe de Primorsk le 20 septembre 2025, chargé de pétrole à destination de Vadinar (Inde).
Pour rejoindre l’Atlantique, les 22–23 septembre 2025, il a emprunté la mer Baltique puis est passé au large du Danemark (détroit du Skagerrak / Kattegat, puis mer du Nord). C’est à ce moment-là que les soupçons ont été évoqués sur un possible lien avec des drones lancés vers l’aéroport de Copenhague.
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