Donald Trump a pris des mesures fortes et, cette fois, c’était bien réel. À l’été 2025, son administration a imposé des sanctions personnelles contre Alexandre de Moraes, juge de la Cour suprême brésilienne, ainsi que contre des membres de son entourage, en invoquant la loi Magnitsky. Ces sanctions comprenaient le gel des avoirs, l’interdiction de transactions avec des entités américaines et des restrictions de déplacement. En même temps, Washington a lancé une offensive commerciale contre le Brésil, imposant des droits de douane pouvant atteindre 50 % sur de nombreuses exportations, notamment agricoles. Ce n’était pas un simple coup de communication ni un avertissement : les sanctions ont été appliquées et ont eu des effets concrets pendant plusieurs mois.
Malgré cette pression, Lula n’a rien lâché. Le Brésil a dénoncé une ingérence inacceptable, refusé de remettre en cause l’indépendance de sa justice et n’a fait aucune concession politique ou judiciaire concernant les affaires visant Jair Bolsonaro. Il n’y a eu aucun geste d’apaisement, aucun compromis, aucune soumission diplomatique. Lula a gardé une position claire : les institutions brésiliennes ne sont pas négociables, même face aux États-Unis.
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