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Face aux fractures qui s’approfondissent et affaiblissent la France, l’appel des Jours Heureux résonne encore : unir nos forces autour des aspirations communes pour retrouver l’élan moral, social et national qui fit jadis notre grandeur.
L’ordre qui protégeait l’Europe depuis 1945 s’effondre sous ses yeux. Entre désengagement américain, puissance russe et chinoise, BRICS, guerre d’Ukraine et retour des rapports de force, le continent glisse vers une ère de dangers qu’il refuse encore d'accepter.
Fact-Checking : on teste la calculette du MEDEF — et elle flingue son propre récit
Le MEDEF a publié une « calculette » comparant, pour un même salaire brut, le net perçu et le coût employeur en France, Allemagne, Italie et Espagne. L’outil souligne un coût du travail élevé en France, mais ses limites et hypothèses doivent être examinées de près.
Le MEDEF dit vouloir « permettre à chacun de visualiser instantanément l’écart entre le salaire brut versé, le salaire net perçu et le coût total supporté par l’employeur ». Avec sa nouvelle « calculette », l’organisation patronale promet également une comparaison claire des coûts du travail entre la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, afin de « mettre en évidence les écarts de structure » et de nourrir un « débat objectif » sur la compétitivité européenne. Selon le MEDEF, l’outil montrerait que le coût du travail en France reste « significativement supérieur » à celui de nos voisins, et que si la France appliquait « les mêmes taux de prélèvements », les salaires nets seraient automatiquement plus élevés et le coût pour les entreprises plus bas. En résumé, selon le MEDEF, tout est clair : les charges françaises seraient toujours plus lourdes que partout ailleurs.
Mais, au-delà des idées reçues, le coût du travail en France est-il vraiment aussi élevé ? Ou la calculette du MEDEF sert-elle surtout d’outil politique plutôt qu’instrument neutre ?
Ce que montre réellement l’outil : une comparaison fabriquée pour convaincre, pas pour informer
La calculette du MEDEF semble transparente : on entre un salaire brut, on choisit un pays, et l’outil affiche le salaire net et le coût pour l’employeur. Tout paraît simple, presque pédagogique. Mais si on regarde de plus près, on se rend compte que l’outil n’a pas été conçu pour refléter la réalité économique, mais pour produire un effet politique.
Le principe de la calculette est simple : elle impose le même salaire brut dans les quatre pays. C’est cette hypothèse artificielle qui crée automatiquement un écart de coût au détriment de la France. Le MEDEF ne compare donc pas la réalité du marché du travail, où les salaires varient considérablement entre Paris, Munich, Bologne et Barcelone, mais à un scénario théorique où les quatre pays paieraient exactement la même chose. En d’autres termes, la conclusion « la France coûte plus cher » est déjà intégrée à l’outil avant même qu’on l’utilise.
Ce choix n’est pas neutre. Il place toujours la France comme un pays « trop cher », alors qu’avec les salaires réellement pratiqués (ce que nous verrons dans les tests métiers), la France n’est pas plus coûteuse que l’Allemagne, et souvent moins, surtout dans les métiers qualifiés et la tech. Cette réalité disparaît dans l’outil du MEDEF, car la méthode a été conçue pour l’ignorer.
La manipulation est encore plus évidente quand on regarde à qui cette calculette s’adresse vraiment. Le public du MEDEF n’est pas le smicard, la caissière ou le livreur Uber Eats, mais plutôt les cadres, les dirigeants, les ingénieurs, les hauts salaires. Sur ces salaires élevés, les cotisations françaises sont effectivement plus importantes, ce qui permet au MEDEF de susciter une indignation ciblée : « Regardez ce que coûte un cadre en France ! »
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