La danse du malaise : ces musiques virales qui sexualisent les enfants sans qu’ils le sachent

Sur TikTok et les réseaux sociaux, des millions de jeunes dansent sur des musiques étrangères dont ils ignorent le sens. Derrière des refrains entraînants venus du Brésil, se cachent souvent des paroles pornographiques. Quand la viralité devient une école du corps, sans conscience ni limite.

La danse du malaise : ces musiques virales qui sexualisent les enfants sans qu’ils le sachent
Photo du groupe Afrofunk publiée le 6/03/2017 sur son site facebook68, on peut lire l’inscription « eu dei para ele » («J’ai couché avec lui» sur le mur à gauche)
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Avertissement préalable

Cet article aborde des contenus musicaux et des expressions vulgaires issues du funk brésilien et d’autres musiques virales diffusées sur les réseaux sociaux. Certains termes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs, notamment des plus jeunes. L’objectif n’est pas d’en faire la promotion, mais d’en analyser la portée culturelle, sociale et éthique.

Aujourd'hui, sur toutes les grandes plateformes comme TikTok, Instagram et YouTube Shorts, un phénomène massif mais peu connu se développe : l'utilisation de musiques étrangères comme bandes-son pour des « challenges ». Ces défis, qui semblent souvent inoffensifs, consistent à se filmer en train de danser, de mimer ou de jouer une courte scène sur un extrait musical entraînant. Cela pourrait sembler banal, sauf que ces musiques viennent de plus en plus de langues et de cultures dont la plupart des utilisateurs ne comprennent pas le sens. C'est là que le risque apparaît. Si la chanson choisie parle en réalité d'actes sexuels explicites, d'insultes ou de violence, l'écart entre l'apparence légère et le contenu choquant devient immense.

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