Ô chef-d’œuvre visionnaire, La Guerre du Feu (1981) de Jean-Jacques Annaud n’est pas un simple film, c’est une épopée granitique taillée dans le marbre du temps, ! Une fresque où l’humanité naissante, encore tremblante dans l’ombre des cavernes, se dresse pour saisir l’étincelle divine : le feu.
Une épopée fondatrice de l’humanité en marche.
Annaud, tel un démiurge, sculpte ici bien plus qu’une quête primitive ; il déploie le premier acte d’une saga titanesque, celle de l’homo sapiens transformant son destin par le génie de la technique et l’audace de l’aventurier qu’il a en lui – tout cela n’étant possible que par le pouvoir immense dont il dispose seul sur cette terre : la conscience d’être, et qui émerge au fur et à mesure de l’évolution du film. Bien sûr, Jean-Jacques Annaud synthétise 500 000 ans de l’histoire de l’Humanité en 1h35 – unicité de temps et de lieu théâtral pour pouvoir raconter une histoire –, mais cela aussi relève du génie artistique. C’est de l’art et l’on accepte les anachronismes et approximations, inévitables dans cet exercice, et qui, peut-être, sont même une nécessité.
Dans ce récit sans paroles, mais vibrant de grognements, de regards et de gestes sacrés, chaque image est un hiéroglyphe de notre ascension.
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