La France s’est laissée enfermer dans des dogmes — rentabilité immédiate, culte de l’export, abandon de ses actifs stratégiques — qui ont sapé sa puissance industrielle. Retrouver l’audace du TGV, d’Airbus, du nucléaire ou du Concorde exige de briser ces mythes et de penser enfin souveraineté.
Brandt n’a pas sombré : une bande au pouvoir l’a liquidé. Une SCOP viable existait, les salariés étaient prêts, l’État pouvait agir. Il n’a rien fait. Le TAE a exécuté, Macron et sa bande ont fourni l’arme. Brandt est le premier cadavre d’une réforme meurtrière.
Séparer pour unir : la loi de 1905 a posé les fondations d’une République universelle, où chacun peut croire ou ne pas croire sans craindre l’oppression. La laïcité demeure aujourd’hui notre meilleur rempart contre les fanatismes, un pilier vital de notre démocratie.
Séparer pour unir : la loi de 1905 a posé les fondations d’une République universelle, où chacun peut croire ou ne pas croire sans craindre l’oppression. La laïcité demeure aujourd’hui notre meilleur rempart contre les fanatismes, un pilier vital de notre démocratie.
« L'Église chez elle et l'État chez lui » - Victor Hugo
« Si les souris qui restent prennent d'assaut l'éléphantesque République et que celle-ci fuit en appelant sa mère, on aura perdu. La laïcité a le fessier suffisamment large pour s'asseoir sur cette vermine et l'écrabouiller. » - Charb
« Laïcité de l'enseignement, progrès social, ce sont deux formules indivisibles. Nous lutterons pour les deux. » - Jean Jaurès.
La loi du 9 décembre 1905 n’est pas seulement une date de manuel scolaire, c’est un moment fondateur de la nation française. Dans un monde où les passions identitaires menacent de se refermer sur elles-mêmes en écrasant tout, la loi de séparation des Églises et de l’État demeure l’une des plus hautes promesses politiques de notre histoire : la promesse d’un cadre commun assez vaste pour accueillir la diversité sans s’y dissoudre, assez ferme pour protéger chacun sans privilégier personne.
La France est un creuset. Elle s’est constituée par des mouvements d’immigration, par la rencontre de provinces aux cultures distinctes, par l’entremêlement d’histoires familiales, de traditions spirituelles ou philosophiques variées – croyances ardentes, scepticismes tranquilles, athéismes assumés. Une telle diversité peut être une force ou un facteur de rupture. Tout dépend de la réponse politique apportée. La laïcité fournit cette réponse française : un principe simple et ambitieux qui organise la coexistence de ceux qui croient, de ceux qui croient autrement, et de ceux ne croient pas.
Ses fondements sont connus, mais trop peu compris.
Le premier est la liberté de conscience : non une tolérance superficielle, mais la reconnaissance de la souveraineté intime de chacun à croire, à douter ou à se détacher de ses déterminismes. Cette liberté protège le croyant comme le non-croyant, précisément parce qu’elle impose une règle fondamentale : aucune conviction religieuse ne peut prétendre s’étendre au-delà de celui qui l’embrasse ni s’ériger en norme civile pour les autres, pas plus qu'aucun athéisme ne peut critiquer la croyance de quelqu'un.
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La France s’est laissée enfermer dans des dogmes — rentabilité immédiate, culte de l’export, abandon de ses actifs stratégiques — qui ont sapé sa puissance industrielle. Retrouver l’audace du TGV, d’Airbus, du nucléaire ou du Concorde exige de briser ces mythes et de penser enfin souveraineté.
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