« Journal : institution incapable de faire une différence entre un accident de bicyclette et l'effondrement de la civilisation. » - George Bernard Shaw
En gelant indéfiniment les avoirs russes au prix d’un détournement manifeste de ses propres traités, l’Union européenne s’engage dans une fuite en avant aux conséquences lourdes. La Russie répondra inévitablement par des mesures de rétorsion, notamment la saisie d’avoirs d’entrepreneurs européens qui ne sont en rien responsables du conflit. Cette stratégie est menée contre l’avis explicite de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international, du Japon, d’Euroclear, de nombreux investisseurs internationaux et même d’une partie des États-Unis. En persistant, l’UE affaiblit elle-même les fondements de la zone euro : la confiance des investisseurs dans l’euro sera durablement compromise.
Les dirigeants européens — Macron, von der Leyen, Merz, Starmer, Kaja Kallas — aux côtés de Zelensky et des courants néoconservateurs bellicistes, font le choix de la prolongation de la guerre en Ukraine, un pays qui ne s’en relèvera pas économiquement, tandis que les dettes contractées par Kiev auprès des États de l’UE ne seront jamais remboursées. Ce nouvel épisode marque une escalade supplémentaire, augmentant le risque de confrontation majeure, y compris nucléaire, sans apporter la moindre réponse à la crise économique, sociale et politique que traverse l’Europe — qu’il ne fera qu’aggraver. En réalité, l’UE accélère ainsi la perte de crédibilité de son propre modèle et donne un puissant coup d’accélérateur au développement des BRICS et des systèmes de paiement alternatifs en monnaies nationales.
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