L’urgence d’aborder la santé mentale au travail n’a jamais été aussi manifeste. Entre épuisement, perte de sens et isolement, le travail révèle une crise silencieuse qui interroge nos modèles sociaux, économiques et démocratiques.
En célébrant María Corina Machado, une putschiste d’extrême droite, le comité Nobel transforme le prix de la paix en instrument de propagande au service de l’hégémonie américaine et révèle le naufrage moral de cette institution.
Jean-Valère Baldacchino est écrivain. Il est notamment l’auteur de « Daniel Day-Lewis ou le virtuose de la démesure » (Balland, 2024). L’acteur Daniel Day-Lewis fait son retour au cinéma après quelques années d’absence. Saisissons l’occasion pour revenir sur un acteur de l’absolu.
Douze heures. C’est le temps qu’a tenu le gouvernement Lecornu. Douze heures pour symboliser huit ans d’arrogance, d’impuissance et de trahison. Le macronisme s’effondre, emporté par son propre cynisme. Et la France ?
Regardons la vérité en face.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a démissionné… douze heures seulement après la formation de son gouvernement. Douze heures ! Voilà où en est la République sous Macron : un pouvoir qui tient à peine une nuit, une vague majorité qui s’évapore avant même que d’avoir commencé à gouverner.
Et pourquoi ? Parce que le Président, dans un geste d’autoritarisme, a voulu imposer Bruno Le Maire au ministère de la Défense. Un marchand de chiffres, un romancier érotique de gares, celui qui en 8 ans a creusé le trou de la dette de plus de 1000 milliards supplémentaires est bombardé chef des armées — quelle farce ! Quelle humiliation pour nos soldats, pour l’État, pour la France !
Cette décision insensée a mis le feu à la poudrière : la coalition fragile s’est disloquée, les Républicains se sont rebellés, Bruno Retailleau a joué les indignés — non par patriotisme, mais par opportunisme.
Tous ces petits calculs, ces rivalités d’ego, ces misérables jeux d’appareil… pendant que le pays, lui, s’effondre.
Car pendant que ces gens se chamaillent pour des portefeuilles, les Français travaillent, peinent, souffrent. Pendant que la macronie s’autodétruit, le peuple, lui, se débat dans la vie chère, l’insécurité, la décadence économique et morale. Voilà le vrai visage du pouvoir : un théâtre d’ombres où l’ambition personnelle remplace le sens de l’État.
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Quel sens a pour Macron la panthéonisation de Robert Badinter ? Est-ce, comme pour tous les Français, l'avocat acharné de l'abolition de la peine de mort qui est honoré ? Le forcené de l'Elysée, dont le caractère antidémocratique s'affiche au grand jour, pourrait bien avoir d'autres arrière-pensées.
L’alliance rêvée par De Gaulle entre la France, l’Allemagne et la Russie a volé en éclats. Entre dépendance américaine et pragmatisme allemand, Paris s’efface. Il est temps de reparler franc et de défendre nos intérêts nationaux.
Lors d’un live sur Fréquence Populaire, nous avons imaginé ce que dirait Emmanuel Macron s’il déclenchait l’article 16. De ce jeu est né un texte glaçant : le discours que Macron ne prononcera pas. Ou pas.
Le règne solitaire est intenable, monsieur le Président. Cette lettre ouverte vous rappelle, avec l’esprit d’Astérix, qu’en Gaule comme en République démocratique, on ne gouverne pas seul contre le peuple.
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