« Voici l’Etat bafoué, la Nation défiée, notre puissance ébranlée, notre prestige international abaissé, notre place et notre rôle en Afrique compromis. Et par qui ? Hélas ! hélas ! hélas ! par des hommes dont c’était le devoir, l’honneur, la raison d’être de servir et d’obéir. » - Général de Gaulle.
Le Parti socialiste (PS), sauvé in extrémis d'un nouveau et grave désastre électoral par la dynamique de la France Insoumise et grâce au « front républicain » contre le Rassemblement National (RN) a décidé de sauver... Macron, la macronie et surtout le système maastrichtien dont il est un des principaux artisans. Incidemment, le PS sauve aussi, pour l'heure, quelques postes de députés, au détriment de la France et de son peuple. En refusant la censure, les soi-disant socialistes confirment ce qu’ils sont devenus : les ultimes chiens de garde dociles d’un régime en décomposition.
« Jusqu'ici tout va bien. Mais l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage » - La Haine, film (1995).
Une fois encore, le Parti socialiste vient de sauver Emmanuel Macron. Une fois encore, il s’est dressé non pas du côté du peuple, mais du pouvoir. Une fois encore, les socialistes ont préféré leurs sièges à leur honneur. Et François Hollande, celui qu’on surnommait jadis « Flamby », trône satisfait au milieu de députés encore plus mous que lui, repus de petites phrases, d’illusions perdues et d’indemnités parlementaires. Cette image, c’est celle de la déchéance politique d’un pays autrefois fier, celle d’une gauche trahissant jusqu’à son nom.
Au moins François Hollande, contrairement à la plupart de ses collègues députés du PS qui ne sont mus que par la peur du peuple et ne comprennent pas réellement ce qu'il se passe, peut lui légitimement être satisfait d'avoir réalisé ses objectifs néolibéraux qu'ils mets en œuvre depuis le milieu des années 1980.
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