« Il est temps de fermer le robinet », a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la semaine dernière, lors de sa 19e tentative d’exercer une pression sur la Russie.
Le dernier paquet de sanctions proposé inclut une interdiction d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) russe à partir de janvier 2027 — soit un an plus tôt que prévu — et étend les sanctions aux raffineries et négociants en pétrole de pays tiers, comme la Chine et la Russie, accusés d’aider Moscou à contourner les sanctions.
Sur le papier, cela est présenté comme une étape décisive pour « réduire les revenus de guerre de la Russie » et forcer Moscou à la table des négociations. En pratique, ce n’est guère plus que la continuation d’une politique qui a échoué à maintes reprises. La Russie n’a pas été mise à genoux et a redirigé ses flux énergétiques ailleurs, tandis que l’Europe a été paralysée par la flambée des prix et s’est enfermée dans une position de dépendance permanente vis-à-vis des États-Unis.
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