Malgré une saison partielle, le Français a arraché le titre à son coéquipier chez Toyota, Elfyn Evans, dans d'âpres conditions en Arabie Saoudite. Avec cette neuvième couronne, il rejoint Sébastien Lœb au panthéon du rallye mondial.
Face aux fractures qui s’approfondissent et affaiblissent la France, l’appel des Jours Heureux résonne encore : unir nos forces autour des aspirations communes pour retrouver l’élan moral, social et national qui fit jadis notre grandeur.
L’ordre qui protégeait l’Europe depuis 1945 s’effondre sous ses yeux. Entre désengagement américain, puissance russe et chinoise, BRICS, guerre d’Ukraine et retour des rapports de force, le continent glisse vers une ère de dangers qu’il refuse encore d'accepter.
Chaque année, au moment même où l’on célèbre le Beaujolais nouveau, revient un autre rendez-vous, autrement moins festif : celui de la publication des morts au travail. Un rendez-vous d’autant plus triste, et révoltant, qu’en 2024, le nombre de victimes a encore augmenté.
« Finalement, cette histoire de suicides, c'est terrible, ils ont gâché la fête. Didier Lombard, le 6 mai 2019, à la barre. » - Sandra Lucbert, Personne ne sort les fusils, 2020
Tout perdre
En 2016, à la veille de se rendre au forum économique de Davos, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, déclarait : « la vie d'un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d'un salarié. Il ne faut jamais l'oublier. Il peut tout perdre, lui. »
Pourtant, depuis la première parution du « Rapport annuel de l’Assurance Maladie - Risques professionnels » en 2009, les chiffres annuels de la sinistralité donnent à voir une situation bien différente. Depuis seize ans, les mêmes constats reviennent avec une régularité presque rituelle : des centaines de morts chaque année, une majorité de malaises mortels révélant l’usure et la pression, des jeunes travailleurs fauchés dans leurs premiers mois de poste, des secteurs entiers (BTP, logistique, industrie) où la vie vaut moins cher que la cadence. Année après année, les statistiques rappellent la hiérarchie réelle des risques : ceux qui produisent absorbent la part la plus violente des conséquences sociales du système économique en place.
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Face aux fractures qui s’approfondissent et affaiblissent la France, l’appel des Jours Heureux résonne encore : unir nos forces autour des aspirations communes pour retrouver l’élan moral, social et national qui fit jadis notre grandeur.
En évoquant une guerre majeure avec la Russie et le sacrifice des « enfants de la France », Emmanuel Macron et le général Mandon commettent une faute stratégique grave : ils ignorent la dissuasion nucléaire et fragilisent la doctrine qui protège la nation.
Sous prétexte d’égalité, la bureaucratie moderne applique la vieille méthode bourgeoise : détruire les liens concrets, effacer les relations charnelles, transformer les personnes en fonctions. « Parent 1 » et « Parent 2 » ne sont pas des progrès, mais la continuation de l’abstraction marchande.
Au congrès des maires, le CEMA a appelé la France à « accepter de perdre ses enfants ». Une dérive inouïe, politiquement illégitime et institutionnellement dangereuse. Il est temps de rappeler où réside l’autorité en République.
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