Né dans la poussière des mines soviétiques, le stakhanovisme n’a jamais disparu : il s’est transformé. Du charbon au numérique, du marteau-piqueur à l’ordinateur, le culte de la performance s’est simplement paré des mots neufs du management moderne.
Depuis le traité de l’Élysée, l’Europe a choisi la servitude plutôt que la souveraineté. Aujourd’hui, dans le bureau ovale, c’est l’idée même d’une Europe indépendante qui rend son dernier souffle.
On l’annonçait comme un trophée de guerre économique : le Boracay, navire de la flotte fantôme russe, devait incarner la fermeté européenne. Résultat : une garde à vue, une convocation à Brest et un tanker qui file vers l’Inde. Tout ça pour ça.
Depuis le traité de l’Élysée, l’Europe a choisi la servitude plutôt que la souveraineté. Aujourd’hui, dans le bureau ovale, c’est l’idée même d’une Europe indépendante qui rend son dernier souffle.
Les événements internationaux récents autour des droits de douane et de la guerre en Ukraine, qui risquent de marginaliser durablement l’Europe, ne surprendront que les imbéciles qui ont cru depuis trop longtemps aux mirages de l’Europe qui protège et de l’Europe puissance. Pour notre part, nous savons depuis longtemps, en particulier depuis le traité de l’Elysée de 1963, que l’Allemagne, pour ne citer qu’elle, préférera toujours jouer la carte atlantique à la construction sincère et loyale d’une Europe européenne qui ne verra sans doute jamais le jour.
Il est temps de cesser de déplorer ces faits et de voir la réalité telle qu’elle est. Le rêve européen s’est évanoui dans les plaines sanglantes de l’Ukraine et dans le spectacle affligeant du bureau ovale de la Maison-Blanche.
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On l’annonçait comme un trophée de guerre économique : le Boracay, navire de la flotte fantôme russe, devait incarner la fermeté européenne. Résultat : une garde à vue, une convocation à Brest et un tanker qui file vers l’Inde. Tout ça pour ça.
De nombreux médias parlent de « sanctions internationales » contre la Russie. Or, il n’en existe pas. Seule une cinquantaine de pays, menés par l’UE et ses alliés, appliquent des sanctions, loin d’un consensus mondial.
Désindustrialisation, perte de souveraineté, crise de l’école : Chevènement et ses amis avaient tout prévu. Leur courant manque à la gauche et à la France. Nous voulons le faire renaître.
Il y a 84 ans, à Babi Yar, 33 771 Juifs furent assassinés en deux jours par les nazis et leurs collaborateurs. Symbole de la Shoah par balles, ce massacre inspira le poème d’Evtouchenko, le tableau de Kuzkovski et une symphonie à Chostakovitch, rappelant l’horreur et l’impératif du souvenir.
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