Gaza, l’heure la plus sombre
L’armée israélienne lance une offensive terrestre sur une ville dévastée. Au même moment, une commission de l’ONU accuse Israël de génocide et Washington bloque la venue d’une délégation palestinienne.
Comment l’accord UE–Mercosur organise la délocalisation interne au profit des grands groupes, au détriment des citoyens et de la souveraineté des États.
Alors que tous les États membres de l’Union européenne, sauf la Pologne, semblent avoir cédé sur l’accord Mercosur selon Reuters, une question cruciale s’impose : qui sont les véritables bénéficiaires de ce traité ?
Derrière la promesse d’un libre-échange équilibré se cache un système sophistiqué de sous-traitance qui fragilise les travailleurs européens et sud-américains tout en consolidant l’oligarchie industrielle du continent.
Négocié depuis plus de vingt ans, l’accord UE–Mercosur prévoit la suppression de 92 % des droits de douane sur les exportations du Mercosur vers l’Europe et 91 % dans l’autre sens, avec une mise en place progressive sur dix ans.
Officiellement, Bruxelles promet des gains économiques spectaculaires : 4 milliards d’euros de droits de douane économisés chaque année et une hausse des exportations européennes estimée à 49 milliards d’euros.
Mais ces chiffres flatteurs masquent une mécanique bien plus inquiétante. Contrairement à l’image d’un partenariat équilibré entre deux blocs, il ne s’agit pas d’un échange équitable, mais d’un transfert massif d’unités de production vers le Mercosur.
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