Taxe sur la copie privée : l’art de vous faire payer ce que vous n’avez pas le droit de copier

Alors que la redevance pour copie privée ponctionne déjà près d’un quart de milliard d’euros par an, le gouvernement français a tenté d’en étendre le champ aux téléchargements hors ligne sur les plateformes de streaming. Une double taxe absurde que Bruxelles vient de bloquer.

Taxe sur la copie privée : l’art de vous faire payer ce que vous n’avez pas le droit de copier

Une vieille taxe devenue usine à gaz

La « copie privée » a été mise en place au début des années 1980 pour compenser les artistes quand leurs œuvres étaient copiées sur des cassettes audio ou vidéo à usage personnel. Avec le temps, cette taxe s’est étendue à de nombreux supports comme les disques durs externes, les clés USB, les smartphones, les tablettes, les box Internet et même certains serveurs professionnels. En 2024, elle a rapporté 246 millions d’euros, prélevés directement sur le prix des appareils que nous achetons. Pourtant, la plupart de ces appareils ne servent plus à copier de la musique ou des films. Un disque dur familial, un serveur de travail ou une clé USB utilisée pour des documents professionnels sont taxés de la même façon qu’un balestrtaxés la règle reste inchangée : si l’acheteur peut copier une œuvre, il doit indemniser les ayants droit.

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