La France s’est laissée enfermer dans des dogmes — rentabilité immédiate, culte de l’export, abandon de ses actifs stratégiques — qui ont sapé sa puissance industrielle. Retrouver l’audace du TGV, d’Airbus, du nucléaire ou du Concorde exige de briser ces mythes et de penser enfin souveraineté.
Brandt n’a pas sombré : une bande au pouvoir l’a liquidé. Une SCOP viable existait, les salariés étaient prêts, l’État pouvait agir. Il n’a rien fait. Le TAE a exécuté, Macron et sa bande ont fourni l’arme. Brandt est le premier cadavre d’une réforme meurtrière.
Séparer pour unir : la loi de 1905 a posé les fondations d’une République universelle, où chacun peut croire ou ne pas croire sans craindre l’oppression. La laïcité demeure aujourd’hui notre meilleur rempart contre les fanatismes, un pilier vital de notre démocratie.
Alaska, fusillades, neige à perte de vue… tout promettait une série haletante. Mais entre rythme asthmatique, clichés éreintés et méchant en col roulé, ce thriller Apple TV+ s’égare dans un ravin dont il ne remontera jamais.
Sur le papier, il y avait tout pour préparer sérieusement le combo parfait mode avion / canapé et un bon baril de popcorn. On espérait une série de bonhommes, un peu Les ailes de l’espoir[1] (pour le crash d’un avion embarquant une vraie bande de vilains), un peu Le fugitif (avec un Marshall à la Tommy Lee Jones), un peu âpre à la Wind River (qui se passe certes dans le Wyoming, mais pour les montagnes et la neige, on fera une exception)…
Bref, on attendait une vraie série de gentils et de méchants, de pistes qui se brouillent, de rapport entre l’homme et une nature merveilleusement hostile, une galerie de personnages hauts en couleurs qu’autorisait le scénario.
Et puis, il y avait le gage Apple TV, souvent qualitatif, voire comme Pour Severanceou Slow Horses, franchement miraculeux.
On démarre alors le premier épisode et on a le plaisir de retrouver Jason Clarke, un acteur sous-estimé mais une bonne idée de casting. Le gars est lourd, un peu vieillissant, se retrouve Marshall en Alaska après une carrière de flic que l’on imagine contrariée. L’Alaska est toujours un choix de sortie du monde.
Du bon, Dubonnet
Le début est plutôt rythmé, bien mené : une fusillade façon film de zombies, un vrai/faux méchant à la tête de brute… Ça partait correctement. Et puis, patatras : sortie de route, berline sans pneus neige, chute dans un ravin dont la série ne remontera jamais vraiment.
Lire l’article en intégralité
Sur Fréquence Populaire, il n’y a pas de mur payant (paywall) :
tous nos articles sont accessibles gratuitement.
Nous vous demandons simplement de créer un compte gratuit avec votre adresse e-mail.
Cela nous permet de :
– vous prévenir de nos nouvelles enquêtes, émissions et articles,
– éviter la publicité et tout pistage intrusif,
– mieux comprendre combien de personnes nous lisent réellement.
Contribuer financièrement est facultatif : vous pouvez lire l’article sans payer.
Mais si vous le pouvez, votre soutien nous aide à faire vivre un média libre et indépendant.
Malgré une saison partielle, le Français a arraché le titre à son coéquipier chez Toyota, Elfyn Evans, dans d'âpres conditions en Arabie Saoudite. Avec cette neuvième couronne, il rejoint Sébastien Lœb au panthéon du rallye mondial.
En 1936, Artaud part au Mexique chercher une vérité perdue. Chez les Tarahumaras, il découvre une autre relation à l’espace, retrouvant l’origine spirituelle de l’Europe — peinture, perspective, christianisme — et rejouant, tel un roi mage à rebours, la quête d’une profondeur oubliée.
« Ce n’est pas un conte et ce n’est pas une plaisanterie », avertit Upton Sinclair dans «La Jungle». Paru il y a 120 ans, ce roman trace un portrait saisissant de l’enfer capitaliste. Une œuvre emblématique pour comprendre la mécanique de l’exploitation capitaliste et du taylorisme triomphant.
Oubliée, la peur du feu nucléaire ? Dans A House of Dynamite, Kathryn Bigelow fait exploser le confort moral d’un monde persuadé que la bombe n’est qu’un souvenir. Un film coup de poing qui rappelle qu’entre la raison et le néant, il n’y a que quelques secondes.
Recevez chaque semaine nos analyses, enquêtes et vidéos directement dans votre boîte mail.
Vous pouvez soutenir Fréquence Populaire en souscrivant à l’une de nos
formules de soutien ou par un don ponctuel ou mensuel,
en fonction de votre préférence.
Fréquence Populaire est portée par une SCIC. Selon votre situation fiscale,
vos soutiens peuvent ouvrir droit à une réduction d’impôt sur le revenu.
Renseignez-vous auprès de l’administration fiscale.