Oubliée, la peur du feu nucléaire ? Dans A House of Dynamite, Kathryn Bigelow fait exploser le confort moral d’un monde persuadé que la bombe n’est qu’un souvenir. Un film coup de poing qui rappelle qu’entre la raison et le néant, il n’y a que quelques secondes.
Avec ses 603 700 km², l’Ukraine est le plus grand pays d’Europe après la Russie. Sa taille est
Poète, cinéaste, prophète : Pier Paolo Pasolini fut abattu au matin du 2 novembre 1975. Dans sa mort, il avait déjà tout prévu — l’avènement d’un fascisme doux, médiatique, et moralement irréprochable.
Mort à 90 ans, Peter Watkins laisse derrière lui l'œuvre d'un rebelle contre la passivité des regards et le conformisme. Cinéaste de la vérité et du peuple, contre la guerre, il aura fait du cinéma un acte de résistance. La Commune (Paris, 1871) demeure son testament politique et son cri de liberté.
Sous perfusion de dollars et sous influence américaine, Javier Milei gagne les législatives. Quarante milliards de “soutien” conditionnés à sa victoire : un scrutin transformé en référendum pro-Trump. La démocratie argentine n’a plus que l’apparence du choix. Sa souveraineté est enterrée.
Des milliards d’euros détournés, des enquêtes étouffées, des fonctionnaires américains aux commandes. Au cœur du système OTAN, la NSPA — l’agence d’acquisition militaire — fonctionne comme une machine opaque corrompue et d'asservissement des Européens.
Le PS, c’est la gauche du renoncement, néolibérale de fait, atlantiste, européiste, paralysée. Il sauve Macron, trahit les travailleurs et condamne la France à la stagnation. A nouveau. Le peuple jugera.
Sous ses airs d’unité, le Rassemblement national entre en guerre avec lui-même. Entre Marine Le Pen et Jordan Bardella, deux visions irréconciliables s’affrontent : le parti du peuple contre celui des droites. Le duel pourrait bien sceller le sort du RN.
En célébrant María Corina Machado, une putschiste d’extrême droite, le comité Nobel transforme le prix de la paix en instrument de propagande au service de l’hégémonie américaine et révèle le naufrage moral de cette institution.
Douze heures. C’est le temps qu’a tenu le gouvernement Lecornu. Douze heures pour symboliser huit ans d’arrogance, d’impuissance et de trahison. Le macronisme s’effondre, emporté par son propre cynisme. Et la France ?
On l’annonçait comme un trophée de guerre économique : le Boracay, navire de la flotte fantôme russe, devait incarner la fermeté européenne. Résultat : une garde à vue, une convocation à Brest et un tanker qui file vers l’Inde. Tout ça pour ça.
La mort de femmes dans des hôpitaux à Agadir a déclenché une vague de révolte au Maroc. Les jeunes manifestent pour santé, éducation et la justice sociale.
Il y a 84 ans, à Babi Yar, 33 771 Juifs furent assassinés en deux jours par les nazis et leurs collaborateurs. Symbole de la Shoah par balles, ce massacre inspira le poème d’Evtouchenko, le tableau de Kuzkovski et une symphonie à Chostakovitch, rappelant l’horreur et l’impératif du souvenir.
Sarkozy tombe : cinq ans de prison pour association de malfaiteurs. Relaxé de la corruption, il laisse planer un doute sur le lien entre sa campagne de 2007 et la guerre en Libye, dont les plaies ouvertes continuent de ravager la région.
Sept ans ministre de Macron, vingt-cinq ans au cœur de l’État : Bruno Le Maire feint de découvrir les méfaits de l’Union européenne. Une tartufferie de plus, symbole d’une caste politique jamais responsable, jamais coupable.
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