À Valmy, les canons français tonnent, mais c’est le cri du peuple qui fait l’histoire : « Vive la Nation ! » Ce jour-là, un peuple s’inventa lui-même, donnant au monde une leçon universelle : nul privilège, nul roi, nul empire ne tient devant la volonté générale.
Derrière l’essor fulgurant de l’IA, une question cruciale : comment éviter que l’efficacité calculatoire n’achève la dépolitisation du travail et n’impose une nouvelle forme de servitude ?
À moins de 100 jours de la COP30 à Belém, le Brésil veut imposer un leadership climatique inédit avec son fonds pour les forêts tropicales. Mais entre tensions logistiques, relents néocoloniaux et pressions américaines, la conférence devient un champ de bataille diplomatique.
COP30 à Belém : la conférence climat qui pourrait redessiner l’équilibre mondial
À moins de 100 jours de la COP30 à Belém, le Brésil veut imposer un leadership climatique inédit avec son fonds pour les forêts tropicales. Mais entre tensions logistiques, relents néocoloniaux et pressions américaines, la conférence devient un champ de bataille diplomatique.
À moins de cent jours de la COP30, Belém se trouve à la croisée de deux dynamiques. L’Amazonie est au cœur d’un compromis climatique complexe. En même temps, le Brésil prend de l’importance face aux États-Unis, alors que l’Union européenne cherche encore sa position.
Le contexte est clair. Le Brésil veut que la COP30 marque un tournant avec le TFFF, un fonds pour les forêts tropicales doté de 125 milliards de dollars, destiné à financer la conservation à grande échelle. La Chine a annoncé son intention de participer, et le Brésil prévoit d’apporter une première contribution pour donner du poids à ce projet. Si ce mécanisme fonctionne, il pourrait changer les règles du financement climatique en donnant plus de poids au Sud global.
Un autre défi sérieux pour la COP30 concerne son accessibilité, tant pour les délégations des pays les plus modestes que pour la société civile. À Belém, une ville de taille moyenne en Amazonie, le coût des hébergements est devenu un problème important. La forte demande a fait grimper les prix, certaines chambres dépassant 1 200 € la nuit, ce qui est inédit pour une conférence de l’ONU organisée dans le Sud.
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