Aujourd’hui, 16 septembre, l’armée israélienne a lancé une vaste offensive terrestre au cœur de la ville de Gaza, sur une ville martyrisée.
Présentée par l’état-major comme la « phase principale » des opérations. Des colonnes blindées et des unités d’infanterie progressent depuis plusieurs axes, après des jours de bombardements intenses. Les autorités israéliennes affirment viser les derniers bastions du Hamas dans un tissu urbain déjà en ruines, tandis que des ordres d’évacuation massifs ont été diffusés à une population qui, bien souvent, n’a nulle part où aller.
Une ville où « survivre » ne veut plus rien dire
Des centaines de milliers de civils sont piégés entre l’avancée des troupes et des quartiers rendus inhabitables. L’ONU décrit des mouvements de fuite à grande échelle et des conditions indécentes dans les zones de déplacement au sud, où l’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins est dramatiquement insuffisant. UNICEF juge « inhumain » d’exiger que les enfants de Gaza City se déplacent encore, au prix d’errances sans eau ni abri. Les mises à jour humanitaires font état de famine confirmée dans le gouvernorat de Gaza, d’un système de santé exsangue et d’abris saturés.
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