Le 19 août 1944, il y a 81 ans, s’ouvrait à Paris une insurrection populaire qui allait conduire à la libération de la capitale, et, avec elle, au rétablissement de l’honneur de la France. Cet épisode majeur de notre histoire nationale, fruit de la volonté conjuguée du peuple de Paris, des résistants, des forces françaises libres et de leurs alliés, demeure pourtant trop souvent frappé par une maladie cruelle : l’évanescence de la mémoire collective.
Aujourd’hui, en flânant dans les rues de la capitale, ou en pressant le pas pour se rendre au travail, pour chercher ses enfants à l’école, le regard croise ici ou là une plaque commémorative. Elles rappellent le nom d’un citoyen ou d’un combattant tombé à 20 ans, 25 ans, 30 ans pour libérer Paris, pour libérer la France de l’hydre nazie. Parfois, une inscription évoque un moment décisif de cette histoire. Mais combien passent sans s’arrêter, sans s’émouvoir ? Combien de plaques ne reçoivent que quelques fleurs desséchées, accrochées maladroitement par une main anonyme ? Qui les a déposées ? Une amante fidèle à la mémoire d’un amour fauché en plein élan ? Un ancien combattant, membre d’une association ? Un élu de quartier, faisant son devoir ?
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