Il y a très exactement 111 ans, le 31 juillet 1914, l'immense Jean Jaurès était assassiné par Raoul Villain.
Assassiné parce que Jaurès, en visionnaire, pressentait que la guerre qui venait, la Première Guerre mondiale de 1914-1918, serait une catastrophe.
Jean Jaurès a été accusé — à tort — d’être un agent allemand, notamment par la droite nationaliste et revancharde de l’époque, parce qu’il s’opposait à l’entrée en guerre.
Été 1914 :
À la veille de la Première Guerre mondiale, les tensions montent entre les grandes puissances européennes. En France, l’opinion est de plus en plus belliciste, notamment dans les milieux nationalistes, conservateurs, catholiques et militaires.
Jean Jaurès, fondateur de L'Humanité et leader du Parti socialiste (SFIO), prône le pacifisme internationaliste. Il milite activement pour empêcher le déclenchement d’une guerre qu’il considère comme :
- un affrontement entre impérialismes ;
- une tragédie pour les classes populaires ;
- contraire aux intérêts des travailleurs français et allemands.
Pour tenter de prévenir la guerre, il tente de convaincre en France par ses discours à l’Assemblée nationale et par ses écrits, mais aussi en discutant avec des interlocuteurs allemands, en particulier avec le SPD (le parti socialiste allemand).
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