Nous avions déjà abordé, dans un précédent article, les aberrations liées à la dématérialisation des services publics, notamment dans les greffes des tribunaux de commerce.
Aujourd’hui, c’est un autre pan de notre administration qui révèle les dérives d’une modernisation de façade : les centres des impôts des entreprises.
Un service autrefois de proximité
Autrefois, l’organisation fiscale française avait un principe simple :
une entreprise était rattachée au centre des impôts le plus proche de son siège social.
Ainsi, une entreprise immatriculée dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, comme Fréquence Populaire, dépendait logiquement d’un centre situé dans ce même arrondissement.
Cela garantissait une relation de proximité :
- un contrôleur des impôts identifiable,
- des échanges réguliers et constructifs,
- la possibilité de régler rapidement des problèmes parfois mineurs avant qu’ils ne deviennent des catastrophes administratives.
En somme, un système rationnel et efficace.
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