Depuis environ un mois la « gauche » semble s’être trouvée un nouveau totem : la taxe sur le capital que l’on nomme la « taxe Zucman ». Elle est aujourd’hui réclamée, en particulier par le Parti Socialiste, mais aussi par EELV et la LFI à la fois au nom d’une « moralité » (faire payer les riches) et d’une « efficacité » (elle pourrait fournir des ressources supplémentaires au budget pour en réduire le déficit).
Dans un post sur le réseau « X » Mathieu Slama écrit ainsi le 21 septembre : « La taxation des plus riches est une question de morale, pas d’efficacité économique ». Les commentaires sous ce post sont intéressants en cela qu’ils indiquent bien et la dérive vers une position « morale », et la polarisation des opinions, très souvent hors de toute connaissance sérieuse du sujet. On le constate, la question de la « taxe Zucman » s’inscrit désormais dans les totems d’une « gauche » bien-pensante dont elle révèle, en réalités, les tabous. Pourtant, il s’agit d’un sujet sérieux. Il pourrait se décomposer en trois parties :
1. La fiscalité française est-elle progressive ou régressive ?
2. La « taxe Zucman » est-elle une solution aux problèmes budgétaires de la France ?
3. Peut-on améliorer la fiscalité sur ceux que l’on appelle « les plus riches », et notamment pour baisser la fiscalité sur les plus pauvres et les classes moyennes ?
I. Progressivité ou régressivité du système fiscal français
Le débat actuel s’enracine notamment sur l’idée que le système fiscal français serait « régressif », autrement dit sur l’idée que plus on gagnerait moins (en pourcentage) on paierait d’impôts.
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