Les inégalités explosent, la gauche s’égare, Les ultra-riches prospèrent, l’État s’affaiblit. Seule une refondation fiscale et industrielle — un véritable New Deal à la français — peut éviter la fracture et la révolte. Qui sera le Roosevelt français ?
Sous prétexte d’économies, deux amendements votés fin octobre dans le cadre du budget 2026 visent à autoriser le télétravail à la place d’un arrêt maladie. Sous des airs de bon sens au service de l’intérêt général, cette logique gestionnaire fait de la santé un instrument de rigueur budgétaire.
Alors que Duralex frôlait la disparition après trente ans de sous-investissement et la crise énergétique, une mobilisation populaire sans précédent a permis de (presque) sauver ce symbole industriel. Une leçon éclatante de patriotisme économique.
Sous prétexte d’économies, deux amendements votés fin octobre dans le cadre du budget 2026 visent à autoriser le télétravail à la place d’un arrêt maladie. Sous des airs de bon sens au service de l’intérêt général, cette logique gestionnaire fait de la santé un instrument de rigueur budgétaire.
Il y a 170 ans, naissait l’une des grandes voix du syndicalisme américain. Défenseur infatigable des exclus de l’« American Dream », Eugène Debs fut aussi une figure politique d’exception, le représentant d’un socialisme typiquement étatsunien.
« Ce n’est pas un conte et ce n’est pas une plaisanterie », avertit Upton Sinclair dans «La Jungle». Paru il y a 120 ans, ce roman trace un portrait saisissant de l’enfer capitaliste. Une œuvre emblématique pour comprendre la mécanique de l’exploitation capitaliste et du taylorisme triomphant.
Quand Carlos Tavares accuse la France d’avoir « oublié la valeur du travail », il parle d’un monde qu’il a lui-même vidé de sens. Le PDG prêche le travail aux autres pendant qu’il récolte leurs dividendes. Le PDG multimillionnaire incarne moins le travail que sa mise à mort organisée.
Le budget 2026 prévoit la suppression de centaines de postes à la Direction générale des finances publiques, dans un contexte où les alertes se multiplient sur l’état des services et la souffrance des agents. Loin d’un simple ajustement budgétaire, c’est tout le modèle de service public qui vacille.
Sous les applaudissements officiels, la récente ratification de la Convention 155 de l’OIT cache une imposture : l’État français salue la prévention internationale tout en démantelant, chez lui, les outils qui la rendent possible.
La journée mondiale du refus de la misère, est l’occasion de revenir sur le mot et la chose : non pas un accident de l’histoire, mais une fabrication moderne liée au capitalisme et à son cortège de désaffiliation, de marchandisation du travail et du temps et de culpabilisation du pauvre.
L’urgence d’aborder la santé mentale au travail n’a jamais été aussi manifeste. Entre épuisement, perte de sens et isolement, le travail révèle une crise silencieuse qui interroge nos modèles sociaux, économiques et démocratiques.
Le règne solitaire est intenable, monsieur le Président. Cette lettre ouverte vous rappelle, avec l’esprit d’Astérix, qu’en Gaule comme en République démocratique, on ne gouverne pas seul contre le peuple.
Né dans la poussière des mines soviétiques, le stakhanovisme n’a jamais disparu : il s’est transformé. Du charbon au numérique, du marteau-piqueur à l’ordinateur, le culte de la performance s’est simplement paré des mots neufs du management moderne.
La novlangue managériale et politique, sous couvert de neutralité, voire sous les traits trompeurs de la bienveillance et de l’émancipation, agit en réalité comme une machine à dépolitiser le réel et à naturaliser un ordre injuste.
La perte de sens au travail ne produit pas seulement fatigue et désengagement chez les individus, elle fragilise la vie démocratique et compromet la possibilité de faire encore société
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