Lors d’une soirée entre amis ou voisins -un verre de Chardonnay à la main, en position statique- il est fréquent qu’on me pose cette question à la fois innocente et redoutable :
« J’ai terminé telle ou telle série… Tu me conseilles quoi maintenant ? »
La question est moins anodine qu’il n’y paraît. Car recommander une série, c’est un peu comme prescrire un traitement : ça demande de l’écoute, de l’observation, un soupçon de psychologie. Les séries ne se consomment pas en prêt-à-porter. Elles se prescrivent sur mesure.
Votre interlocuteur est-il plutôt bourrin ou fleur bleue coréenne ? Fan de séries médicales ou pire : allergique aux dialogues sous-titrés ? Supportera-t-il une intrigue lente, âpre, contemplative ? Et surtout : retiendra-t-il l’ordonnance que vous lui prescrivez après trois pintes ?
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