Oubliée, la peur du feu nucléaire ? Dans A House of Dynamite, Kathryn Bigelow fait exploser le confort moral d’un monde persuadé que la bombe n’est qu’un souvenir. Un film coup de poing qui rappelle qu’entre la raison et le néant, il n’y a que quelques secondes.
Avec ses 603 700 km², l’Ukraine est le plus grand pays d’Europe après la Russie. Sa taille est
Poète, cinéaste, prophète : Pier Paolo Pasolini fut abattu au matin du 2 novembre 1975. Dans sa mort, il avait déjà tout prévu — l’avènement d’un fascisme doux, médiatique, et moralement irréprochable.
Charme solaire, regard lucide : devant et derrière la caméra, Robert Redford c'est l'élégance cinématographique. Acteur et réalisateur d’exception, star sans tapage et citoyen engagé, Redford a sculpté une Amérique de doute et d’élégance. De "Butch Cassidy" à "All Is Lost", une vie de récits justes.
Il y a des présences qui effleurent le monde sans jamais l’érafler, qui traversent l’écran comme on traverse un paysage, laissant dans leur sillage une empreinte indélébile. Robert Redford est de ceux-là. Silhouette racée, sourire discret, regard à la fois clairvoyant et rêveur : il n’aura jamais cherché à se démarquer par l’éclat tapageur, mais par une élégance naturelle, faite de simplicité et de profondeur. Il aura pourtant été un des hommes les plus beaux et les plus charismatiques de sa génération - il gardera pourtant la tête froide et son humanité. Redford, c’est d’abord une aura, une lumière singulière qui éclaire tout ce qu’elle frôle — l’homme, l’acteur, le réalisateur, l’engagé.
Dès ses premiers pas à l’écran, Robert Redford s’impose par une retenue magnétique. Il ne joue pas, il habite. Son interprétation du légendaire Sundance Kid dans « Butch Cassidy and the Sundance Kid » réinvente le mythe du hors-la-loi romantique. Dans Gatsby le Magnifique, il incarne la nostalgie, la quête du rêve, avec une délicatesse qui refuse toute grandiloquence. Sans jamais sombrer dans la caricature, il insuffle à chacun de ses personnages une dimension humaine, tout en demi-teintes, où le doute, l’ironie et la tendresse se rencontrent.
Créer un compte pour lire l'article complet et accéder à tous les contenus pour réservé aux abonnés.
S'abonner
Oubliée, la peur du feu nucléaire ? Dans A House of Dynamite, Kathryn Bigelow fait exploser le confort moral d’un monde persuadé que la bombe n’est qu’un souvenir. Un film coup de poing qui rappelle qu’entre la raison et le néant, il n’y a que quelques secondes.
Poète, cinéaste, prophète : Pier Paolo Pasolini fut abattu au matin du 2 novembre 1975. Dans sa mort, il avait déjà tout prévu — l’avènement d’un fascisme doux, médiatique, et moralement irréprochable.
À travers le mythe de Dédale et du Minotaure, Pierre Le Coz explore les profondeurs de la culpabilité humaine et du refoulement. Le labyrinthe devient la métaphore de la névrose moderne : un monde construit autour du vide, où la psychanalyse se heurte à l’absence de transcendance.
Dans «Nos vingt ans », Clara Malraux retrace ses jeunes années aux côtés d’André Malraux, entre passion, aventure et effervescence littéraire. Récit d’une époque libre et fiévreuse, ce deuxième tome autobiographique dévoile une femme de lettres lucide et trop souvent éclipsée par son célèbre mari.
Recevez chaque semaine nos analyses, enquêtes et vidéos directement dans votre boîte mail.
